Propriétaires : Comment acquérir un logement étudiant, par quel procédé ?
Propriétaires : Comment acquérir un logement étudiant, par quel procédé ?

Propriétaires : Comment acquérir un logement étudiant, par quel procédé ?

Les logements étudiants constituent un marché en pleine expansion qui présente une rentabilité intéressante couplée à une fiscalité attractive. Le terme « logement étudiant » renferme différents types de logement, aujourd’hui nous allons nous attarder sur les résidences étudiantes car il n’existe pas encore de dispositif d’aide à l’achat d’un appartement en vue de le louer à un étudiant. Néanmoins , si vous désirez acheter un appartement pour le louer à un étudiant, pour le louer en prévision des futures études de vos enfants ou encore pour vous constituer du patrimoine, vous pouvez consulter ce site qui vous aidera à en savoir davantage sur le dispositif de défiscalisation qui vous convient. L’investissement en résidence étudiante comporte un certain nombre d’avantages que nous allons vous dépeindre dans cet article. Mais avant cela, une petite définition s’impose :

Une résidence étudiante est un bâtiment regroupant un ensemble d’appartements meublés et équipés, généralement des studios T1 ou T2, à destination des étudiants. Le bâtiment doit comporter des commodités, fournir des services et proposés des équipements en état de marche qui sont essentiels au bien-être des étudiants tel qu’une salle de bain accommodé, une cuisine équipée ou une laverie. De plus, pour qu’une résidence de service ait la qualité de résidence étudiante, il est nécessaire que les lieux soient occupés au moins à 70% par des étudiants.

Quel est l’intérêt d’effectuer un investissement locatif dans ce secteur?

Le marché de l’immobilier en France est saturé, notamment dans le secteur des logements étudiants. L’explication est simple : le nombre d’étudiants ne fait qu’augmenter et le temps d’étude ne cesse de s’allonger année après année, parallèlement le nombre de logements crée pour les étudiants peine à augmenter, voire stagne. Le gouvernement de son côté a du mal à trouver des solutions viables en ce qui concerne les logements publics. Le centre régional des œuvres universitaires et scolaires (CROUS) gère actuellement près de 150 000 habitations ce qui est insuffisant pour répondre à la demande de logement qui ne cesse d’augmenter avant chaque rentrée. Ainsi, lorsque les étudiants doivent intégrer une nouvelle école et donc une nouvelle ville dans le cadre de leurs études, ils vont avoir tendance à se tourner vers la location d’un appartement privé.

Les résidences étudiantes apparaissent donc comme une solution de rêve pour pallier au manque de logement étudiant et constituent un réel privilège pour les étudiants qui y résident, mais aussi pour leur parent grâce aux services tout-en un proposé. L’avantage d’une « résidence de service » se trouve également dans sa gestion, en effet la gestion de ce genre d’établissement est généralement délégué à une société d’exploitation professionnelle qui va être chargée de l’exploitation de la résidence étudiante.

Venons en à présent au but de cet article, par quel procédé acquérir une résidence étudiante ? Si vous envisagez d’investir dans une résidence étudiante, 2 dispositifs sont à votre disposition :

Le dispositif Censi-Bouvard

La loi Censi-Bouvard est un dispositif de défiscalisation immobilière applicable dans le cadre de l’achat d’une résidence de service destiné à être mise en location qui permet de récupérer la TVA sur le prix d’achat d’une part, et d’autre part de bénéficier d’une réduction d’impôt de 11% étalé sur 9 ans dans la limite de 300 000€, à condition que l’acquéreur soit soumis à l’impôt sur le revenu. Elle présente un certain nombre d’autres avantages comme la possibilité de déduire les frais réels de sa fiche d’imposition ou encore de déduire jusqu’à 100% des intérêts d’emprunt d’un prêt à condition que le montant à déduire soit situé dans la limite des revenus de même nature issu des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC).

Pour pouvoir bénéficier du dispositif Censi-Bouvard, il est nécessaire de remplir certaines conditions d’applications. La loi Censi-bouvard ne s’applique que dans le cadre de la location meublée au sein d’une résidence de service (ici une résidence étudiante) et ce pour une durée de 9 ans. De plus, les loyers perçus doivent entrer dans la catégorie des revenus BIC et non pas dans celles des revenus fonciers. Ce statut va de pair avec le statut de la location meublé non professionnel

Le statut de loueur meublée non professionnelle

On attribue le statut de loueur en meublée non-professionnel (LMNP) aux bailleurs qui louent des appartements meublés. Cette activité ne doit pas être l’activité principale du loueur et doit simplement constituer un complément de salaire. Ce statut est ouvert à n’importe quel investisseur qui met en location un bien meublée, et permet d’amortir de manière comptable la valeur du bien grâce à l’amortissement réputé différé. Ce statut permet également de récupérer la TVA sur la valeur du prix d’achat du bien à hauteur de 19,6 %. De plus, la signature d’un hypothétique bail de location sera à l’avantage du propriétaire, c’est-à-dire que le locataire devra se soumettre à la volonté du locataire dans le cadre d’un potentiel différent. Enfin, le réel avantage du statut LMNP est de pouvoir bénéficier d’un abattement forfaitaire de 50 % de vos revenus issu des Bénéfices industriels et Commercial (BIC), à condition que les revenus locatifs ne dépassent pas 23 000 €. Dans la situation où les revenues du bailleur dépassent 23 000 € ou 50 % de ses revenus totaux, ce sera le régime réel qui s’appliquera et le bailleur basculera alors vers le statut de loueur meublée professionnelle.

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